Une journée de retour à Marseille | Libre

J'étais partie sans rien dire, il y a maintenant plusieurs semaines ... J'avais besoin de faire le point sur ma vie qui venait de débuter à Marseille. Pour cela j'avais pris un hôtel à Paris, j'avais laissé les travaux de la boutique, et tout mes autres soucis ici. Je n'avais prévenu personne de mon départ, et encore moins de mon retour.

J'étais arrivée hier soir, tard au soir à 23h exactement. J'avais fait le tour de la place, et la première chose que j'avais fait : Aller voir les travaux chez moi. Il avait bien avancé, aller plus que deux trois jours, et je pourrais ouvrir ... Enfin je l'espère. Avec tout cela je rentra à l'hôtel assez tard. J'avais quand même prévenu Madame Marci, et elle m'avait dit de prendre mes clefs sur le porte clefs ce que j'avais fait directement en franchisant la porte de la réception.

J'étais ensuite montée dans ma chambre, j'avais pas le courage de défaire ma valise hier soir, j'ai donc décidé de prendre un vieux pyjama et de dormir comme ça. Le lendemain matin à huit heures le réveil sonna, je l'éteinds en frappant dessus. Je devais me lever je devais aller voir les travaux maintenant qu'il faisait jour.

*Courage Eve, ça va aller. * J'ouvre un oeil, puis l'autre, puis prends le courage de me lever entièrement du lit. Je défais quand même ma valise, et prends un jeans et un pull, car il faisait froid dehors, et je me dirige vers la douche de l'hôtel, une chance elle est libre. Je rentre donc directement dans celle ci. J'en resors vingt minutes après...

De retour dans ma chambre je regarde l'heure, je mets mes bottes, et regarde mon portable

J'étais prête, j'allais partir de la chambre, je regardais juste, enfin j'hésitais à appeller Malik ... Lui dire que j'étais rentrée ? Alors que je ne lui avait même pas annoncé mon départ ... Je ne savais pas quoi faire exactement ... Bref passons, je vérouille donc mon portable, je l'appellerais ce soir, ou dans la journée, ou plus simple je passerais au bar du Mistral.

Voilà qu'au moment de prendre ma veste quelqu'un frappa à la porte, je ne savais pas qui cela pouvait être, personne n'était au courant de mon retour sauf Mirta, donc ça ne pouvait être qu'elle. Je souris avant d'aller ouvrir la porte de la chambre numéro huit.

Quand j'ouvris cette porte, je ne reconnu pas la personne. Je fus un peu embêtée, de ne pas connaître cette personne qui venait pourtant frapper à ma porte. Il c'était certainement trompé. " Bonjour. " Je marqua un temps d'arrêt. " Vous êtes ? " . Je n'avais jamais appris à être délicate et cela se voyait.

Charles Frémont ? Je ne voyais pas du tout qui cela pouvait être ... Je cherchais dans ma mémoire assez profonde quand même. Je repensais à la poissonnerie de mes grands parents ... Non toujours pas de Charles Frémont dans mon entourage, ni même dans une connaissance même lointaine durant mon enfance et mon adolescence ...
Il connaissait un Tressere qui était poéte je ne connaissais personne de poète dans ma famille ... Cela devait donc être une erreur .... Enfin plusieurs erreur à la suite l'une de l'autre car je ne connaissais même pas cette personne qui était venue frapper à la porte de ma chambre à 9h ... Il n'était que neuf heures quoi !

" Je ne connais pas de poète dans ma famille ... "

Il avait vu mon nom dans le registre, donc il avait fouillé dans les affaires du Select ... Mais quel est cette homme ...

" Vous fouillez souvent dans le registre comme ça ? " J'étais c'est vrai un peu enervée, et je le montrais bien.

Je n'avais pas réagis tout de suite, le poéte dont monsieur Frémont parlait était mon père, que j'avais peu connu ... Je repensais donc en flash back à tout nos moments passé durant mon enfance ... " Maintenant j'ai compris qui était le poéte ... Malgré que je l'ai très peu connu. "

Il avait donc vécu presque ici ...

" Han d'accord ... "

Je fis un bref sourire à l'homme qui était devant moi. " C'était mon père ... "

Je n'avais pas eu la présence d'esprit de demander à Charles Frémont de rentrer dans la chambre, je ne pensais qu'à une chose : Aller voir mes travaux à la boutique que je vais rénover pour faire une institut de beauté .... Et je peux dire vivement la fin des travaux ...

Je regarde Charles Frémont il devait certainement beaucoup aimé et apprécié mon père pour parler de lui comme ça ... " Vous pouvez un peu me parler de lui ? "

Je le laisse alors rentrer ...

Je n'avais jamais entendu quelqu'un d'autres que ma mère parler de mon père. Cela me faisais bizzare mais en même temps tellement de bien ... Savoir qu'il avait été aimé parmis les habitants du quartier me redonnait peu à peu le sourire. " Je suis heureuse de vous entendre parler de mon père. J'en ai très peu l'habitude car peu de gens le font ... " . C'était certainement ça qu'il manquait à tout le monde.